
The Range annonce son nouvel album en 6 ans, 'Mercury', disponible le 10 juin
23rd March 2022
The Range, le projet du musicien et producteur James Hinton, basé dans le Vermont, a récemment refait surface avec un nouveau single “Bicameral” que The FADER a loué pour sa "tornade de breakbeats et ses mélodies pures mêlant douceur et amertume". Aujourd'hui, The Range poursuit sa lancée et annonce son nouvel album en six ans, Mercury, qui sortira le 10 juin. Il dévoile le titre "Ricercar" (prononcé rē-(ˌ)chər-ˈkär) et sa vidéo réalisée par Stevie Gee & Essy May et produite par Blink Ink. Essy May a également conçu les illustrations de la pochette de l'album.
Pour célébrer la sortie de Mercury, The Range sera en concert au Elsewhere Zone 1 à New York le 11 juin.
En avril 2018, Hinton a déménagé de Brooklyn pour s'isoler dans les Green Mountains du Vermont et travailler dans un cadre nouveau sur son quatrième album sous le pseudo The Range. Pour nommer son nouvel album, il a choisi un mot qui reflète à la fois la profonde intensité des chansons et la multiplicité de leurs significations : Mercury.
La surface miroitante du mercure liquide l'a fait réfléchir à la façon dont sa musique reflétait des souvenirs précis de sa vie. L'empoisonnement au mercure provoque la maladie du chapelier fou, un trouble neurologique caractérisé par des comportements tels que la dépression, l'apathie et l'anxiété sociale, autant d'états d'âme qui s'étaient emparés de lui pendant le temps passé seul dans le Vermont. James Hinton, titulaire d'un diplôme de physique de l'université de Brown, a également pensé à la planète Mercure et à sa position délicate en tant que planète la plus proche du soleil. À terme, lorsque le soleil se transformera en étoile géante rouge, Mercure sera brûlée et consumée. Hinton avait frôlé l'épuisement dans son processus créatif et aimait l'idée que Mercure continue d'exister malgré sa trajectoire cataclysmique - comme il le dit, "brûlée mais toujours en orbite".
Sur Mercury, Hinton s'appuie sur les techniques qu'il avait établies sur son précédent album Potential (2016), cherchant à créer une connexion humaine à l'ère d'Internet en échantillonnant des voix trouvées dans les recoins de YouTube, Instagram et Periscope. "J'ai l'impression que je peux trouver des moyens de m'exprimer, ma timidité m’en rendant incapable dans le monde réel", déclare Hinton à propos de ce processus.
Mercury est lunatique, exaltant, et indéniablement influencé par la rave, et bien qu'il soit reconnaissant des piliers de l'IDM comme Aphex Twin et des pionniers du grime comme Skepta, l'album montre que James Hinton se positionne hors des contraintes d'un genre spécifique. Le résultat est à la fois majestueux et sobre, mêlant d'énormes synthés doux face à des rythmes réguliers pour compenser les voix compressées des extraits vocaux soigneusement choisis. "Mercury est mon album le plus varié à ce jour", déclare Hinton. "Mes souvenirs de la musique rave, du grime et de la musique MPC ont un fort impact dans presque toutes les chansons".
Mercury a été produit par James Hinton avec une production additionnelle de Damian Taylor (Bicameral, Ricercar, Relegate), mixé par Lexxx (Alex Dromgoole) sauf "Relegate" qui a été mixé par Damian Taylor, et masterisé par Dave Cooley à Elysian Masters à Los Angeles.
The Range Mercury
Album | 10th June 2022
On Mercury, Hinton builds on the techniques he established on his critically acclaimed 2016 LP Potential, seeking to create human connection in the Internet age through sampling vocalists from the corners of YouTube, Instagram, and Periscope. “I feel like I can find ways to express myself in ways that I’m too shy or unable to do in the real world,” Hinton says of the process.
Mercury is moody, transportive, and undeniably rave-infused, and although it is indebted to IDM mainstays and grime pioneers, the album finds Hinton pushing himself outside the constraints of any one specific genre.
On Mercury, Hinton builds on the techniques he established on his critically acclaimed 2016 LP Potential, seeking to create human connection in the Internet age through sampling vocalists from the corners of YouTube, Instagram, and Periscope. “I feel like I can find ways to express myself in ways that I’m too shy or unable to do in the real world,” Hinton says of the process.
Mercury is moody, transportive, and undeniably rave-infused, and although it is indebted to IDM mainstays and grime pioneers, the album finds Hinton pushing himself outside the constraints of any one specific genre.